Brigandine médiévale « Chien de Guerre »

Armure de corps en planches d'acier recouvertes de laine

Dès le milieu du 14e siècle les arbalétriers étaient capables de percer la cotte de maille. Bien entendu, les combattants le portaient toujours avec le rembourrage pour recouvrir les brèches entre les plaques d’armure de corps. Pourtant tout cela était trop lourd mais malheureusement n’offrait pas la protection suffisante. C’est là où l’armure de corps type brigandine est devenue très répandue. C'était un nouveau type d’armure fait de planches d'acier rivetées et recouvertes de laine, cuir ou même lin.

Initialement, aux XIII-XIV siècles, ce type d’armure n’était accessible qu’aux nobles. Mais au fur et à mesure, au cours de XVe siècle la brigandine est devenue beaucoup plus répandue – en devenant finalement l’armure typique des fantassins. La brigandine procurait la protection contre les coups de lance et les coups directs grâce à des plaques d'armures qui se chevauchaient. De plus c'était léger et conférait une bonne manoeuvrabilité.

Cette brigandine est faite de planches d’acier de 50 formes différentes de 1 mm d'épaisseur et de mailles métalliques (analogues à celles constituant une cotte de mailles). Tout cela est rivé à la base de coton de l’intérieur par environ 1250 rivets de laiton. Ainsi, vous pouvez comprendre que cette armure est difficile et longue à fabriquer. Son design est vraiment ergonomique puisque le poids d’armure est distribué de manière uniforme. La couche extérieure est faite de laine naturelle, avec le laçage à côté et sur les épaules. Le chois de couleur de laine est assez variée.

Toutes les étapes de production sont effectuées manuellement, ce qui prend énormément de temps et d’effort.

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